En parlant de théâtre (jarrête plus avec mes superbes transitions), la pièce qu'on va jouer cette année est Roberto Zucco.
Vous connaissez peut-être l'histoire vraie, ou alors vous avez peut-être vu le film ? La pièce qu'on va jouer est une adaptation théâtrale par Bernard-Marie Koltès.
Voici le petit résumé sur le prospectus : "Roberto Zucco raconte deux histoires principales, celle de Roberto et celle de la Gamine. A l'entrelacs de leurs parcours correspond la mise en miroir de leurs actes : si Zucco tue père, mère et enfant, la Gamine, elle, fait voler en éclats l'équilibre de son système familial par sa rencontre avec Zucco. Les deux détruisent autour d'eux à leur manière. Sans doute la pièce la plus bouleversante de Bernard-Marie Koltès avec ses allures de long poème théâtral inspiré d'une histoire vraie."
Voilà en gros c'est un psycopathe, l'ambiance de la pièce est assez spéciale... C'est pas mal !
"Le problème avec la bière, c'est qu'on ne l'achète pas, on ne fait que la louer ... Il faut que j'aille pisser."
"Je suis grosse, j'ai un double menton, deux ventres, des seins comme des ballons de football, et quant aux fesses, heureusement qu'elles sont derrière nous, comme ça on ne les voit pas. Mais je suis certaine qu'elles sont comme deux jambons qui balancent à chaque pas que je fais... J'en suis sûre, j'en suis sûre ; je vois bien, dans la rue, les chiens qui me suivent la langue dehors et de la bave qui dégouline de leur gueule. Si je les laissais faire, ils croqueraient là-dedans comme à un étalage de boucherie.
- Eh bien moi, quand j'étais gamine comme toi, j'étais maigre, maigre, on voyait presque à travers moi, juste un peu de peau et quelques os. Pas l'ombre d'un sein. Plate comme un garçon. Cela me mettait dans une colère, car à cette époque je n'aimais pas les garçons. Je rêvais de m'arrondir, je rêvais d'avoir de jolis seins. Alors je me mettais une poitrine en carton que je fabriquais moi-même. Mais les garçons l'avaient bien repéré et, chaque fois qu'ils passaient devant moi, ils me lancaient un de ses coup de coude dans le sein qui l'écrasait complètement. Au bout de quelques fois, j'ai mis une aiguille à l'intérieur du sein, et ça a crié dans les chaumières, tu peux me croire."